Vous êtes physiothérapeute formé à l’étranger et souhaitez poursuivre votre carrière au Québec? Ce guide pratique vous présente les étapes clés pour devenir physiothérapeute au Québec : rôle du métier, salaire physiothérapeute Québec, reconnaissance des diplômes et perspectives d’emploi.
2025-09-11
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Un physiothérapeute (pht) est un professionnel de la santé qui aide ses patients à améliorer ou retrouver leur mobilité, soulager la douleur et prévenir les limitations physiques. Il intervient dans les hôpitaux, cliniques privées, centres de réadaptation, soins de longue durée ou auprès d’équipes sportives.
Au Québec, la profession est réglementée : il faut obtenir un permis et être membre de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ).
La question « Combien gagne un physiothérapeute au Québec? » revient souvent chez les nouveaux arrivants. Le salaire physiothérapeute Québec se situe généralement entre 30 $ et 50 $/h, soit un revenu annuel d’environ 60 000 $ à 100 000 $. Le salaire médian est autour de 41 $/h. Les revenus varient selon l’expérience, le secteur d’emploi et la région.
Pour exercer, la formation requise est une maîtrise en physiothérapie. Les diplômés étrangers doivent faire reconnaître leur formation par l’OPPQ. Voici les principales étapes :
Avant de déposer une demande d’équivalence, vous devez obtenir une évaluation comparative des études effectuées hors Québec auprès du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).
Ce document officiel établit à quel diplôme québécois votre formation correspond (par exemple, un baccalauréat en physiothérapie). Il est souvent exigé par l’OPPQ pour analyser votre dossier.
Comptez plusieurs semaines à quelques mois pour recevoir cette évaluation, il est donc recommandé de commencer tôt.
Vous devez ensuite soumettre une demande d’équivalence de diplôme et de formation à l’OPPQ. Le dossier inclut :
Des frais d’analyse sont exigés. Il est important de fournir tous les documents demandés ; un dossier incomplet retarde l’évaluation.
Le comité d’admission de l’OPPQ compare votre formation et votre expérience aux standards québécois.
Dans la majorité des cas, l’Ordre accorde une équivalence partielle, accompagnée d’une prescription. Celle-ci peut inclure :
Certaines universités, comme l’Université de Montréal ou McGill, offrent des programmes passerelles spécialement conçus pour les physiothérapeutes formés à l’étranger. Ces parcours durent généralement de quelques mois à un an et permettent de combler les écarts identifiés.
Une fois les mesures d’appoint réussies, vous pourrez demander votre permis d’exercice et vous inscrire officiellement à l’Ordre.
Comme pour toutes les professions de la santé au Québec, vous devrez démontrer une maîtrise du français. Si vos études n’ont pas été faites en français, vous devrez réussir l’examen linguistique de l’Office québécois de la langue française (OQLF). Ce test vérifie vos compétences écrites et orales dans un contexte professionnel.
À noter : Les diplômés de France bénéficient d’un Arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) entre la France et le Québec, qui rend le processus plus rapide et allégé.
Les perspectives pour les physiothérapeutes au Québec sont très favorables. Le vieillissement de la population et la demande croissante en réadaptation créent de nombreux postes. Entre 2024 et 2026, les perspectives sont jugées bonnes dans la plupart des régions.
La majorité des physiothérapeutes travaillent dans les hôpitaux (≈49 %) ou les cliniques privées (≈44 %). Certains choisissent la pratique autonome, notamment en cabinet privé. De plus, les responsabilités de la profession se sont élargies ces dernières années, augmentant encore les opportunités d’emploi.
La profession de physiothérapeute au Québec offre un avenir prometteur : un salaire compétitif, une demande forte et des perspectives variées. Pour les diplômés formés à l’étranger, la clé est de bien comprendre et préparer le processus de reconnaissance auprès de l’OPPQ. Avec de la patience et une bonne préparation, vous pourrez exercer votre métier et mettre votre expertise au service des patients québécois.
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