Five important questions internationally-trained dentists (ITDs) should ask themselves on the path to licensure in Canada
2023-02-13
Durée de lecture estimée : 4 minutes
En résumé :
Les besoins en dentistes formé·e·s à l’étranger sont élevés dans presque toutes les régions du Canada.
Avec le vieillissement de la population canadienne et les nouvelles politiques du gouvernement fédéral qui rendent les soins dentaires plus accessibles, les possibilités de carrière en dentisterie et pour les dentistes devraient augmenter.
Les personnes immigrantes et réfugiées formées comme dentiste peuvent profiter de cette chance, mais elles doivent être préparées à assimiler beaucoup d’information sur l’obtention du droit d’exercice en soins dentaires au Canada et à poser les bonnes questions. Mais si vous avez les bonnes connaissances, les démarches pour obtenir le droit d’exercice dans votre nouveau pays se dérouleront sans problème.
Pour en savoir plus sur l’obtention des titres de compétence pour devenir dentiste au Canada, lisez notre plus récent article de blogue.
Le blogue du Moulin Microcrédits a contacté le Dr Abhijit Patil, BDS, MDS, basé à Toronto. Il est le fondateur et le PDG de International Dentists Canada (IDC), un cabinet-conseil qui se consacre à guider et à soutenir les dentistes formé·e·s à l’étranger qui souhaitent étudier et pratiquer la dentisterie, et réussir leur carrière au Canada. Le Dr Patil partage avec nous cinq questions clés (et leurs réponses) qu’il juge essentielles pour aider les dentistes formé·e·s à l’étranger à s’y retrouver dans les démarches d’obtention du droit d’exercice au Canada.
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Le Dr Abhijit Patil, fondateur de International Dentists Canada, donne des conseils aux dentistes formé·e·s à l’étranger qui veulent entamer les démarches pour obtenir leur droit d’exercice en dentisterie dans leur nouveau pays.
Question clé no 1 : Ma formation internationale en dentisterie est-elle reconnue et appréciée au Canada ?
Dr Patil nous dit : Au Canada, les diplômes en soins dentaires reconnus et obtenus à l’international se divisent en deux catégories. On trouve les diplômes agréés et les diplômes non agréés par la Commission de l’agrément dentaire du Canada (CADC). Les programmes dentaires agréés sont ceux qui sont accrédités par la CADC. Ils comprennent tous les programmes offerts par les facultés dentaires canadiennes et les diplômes de plusieurs autres pays, dont les États-Unis, l’Australie, l’Irlande et la Nouvelle-Zélande.
Les diplômé·e·s de ces programmes peuvent s’inscrire auprès du Bureau national d’examen dentaire (BNED) du Canada et passer l’Examen clinique objectif structuré (ECOS).
Les personnes qui détiennent un diplôme en dentisterie d’un programme non accrédité doivent aussi passer par le BNED, mais suivre les démarches d’équivalence, suivre un programme de transition ou obtenir un diplôme au Canada. Les démarches d’équivalence du BNED consistent en trois examens : l’évaluation des connaissances fondamentales (ECF), l’évaluation du jugement clinique (EJC) et l’EDNCC, ou « examen dentaire national de la compétence clinique ». Les personnes qui terminent ces examens et évaluations peuvent ensuite demander la certification du BNED.
Question clé no 2: Comment puis-je me mettre en meilleure posture pour devenir dentiste agréé·e au Canada ?
Dr Patil nous dit : Si vous détenez un diplôme d’un programme dentaire non accrédité, vous pouvez choisir l’une des deux voies offertes pour obtenir l’autorisation d’exercer la dentisterie au Canada. Ces voies représentent des démarches d’équivalence du BNED, suivi de la certification du BNED, ou d’un programme de transition ou d’obtention d’un diplôme.
Les démarches d’équivalence du BNED prennent moins de temps que celles pour obtenir un diplôme. Par ailleurs, ces démarches sont ouvertes à tous et toutes les candidat·e·s, quel que soit leur statut de résidence au Canada. Alors que seules les personnes ayant la résidence permanente et la citoyenneté canadiennes peuvent s’inscrire aux programmes d’obtention du diplôme.
Notamment, le coût des démarches d’équivalence du BNED est nettement inférieur à celui de l’obtention d’un diplôme. Le premier se situe entre 50 000 $ et 60 000 $, à condition que vous réussissiez tous les examens du premier coup. En revanche, le programme d’obtention du diplôme peut coûter entre 150 000 $ et 200 000 $, selon l’université. Compte tenu de ces facteurs, il est important de choisir avec soin la voie qui vous convient le mieux. C’est pourquoi les candidat·e·s doivent évaluer leurs propres compétences en matière de pratique clinique. Si vous arrivez avec une vaste expérience de votre pays d’origine, les démarches d’équivalence du BNED peuvent vous faire gagner beaucoup de temps et d’argent.
Pour en savoir plus sur les démarches d’équivalence du Bureau national d’examen dentaire (BNED) et sur les autres étapes que doivent franchir les dentistes formé·e·s à l’étranger pour devenir dentistes au Canada, téléchargez le document du Moulin intitulé « Parcours d’études pour les nouveaux arrivants et les nouvelles arrivantes qualifié·e·s ».
Question clé no 3 : Comment puis-je me préparer aux examens d’équivalence du BNED ?
Dr Patil nous dit : La préparation aux démarches du BNED demande du dévouement et du temps. Le site Internet du BNED propose un certain nombre de ressources numériques, notamment des exemples de questions d’examen, des manuels en dentisterie et des articles de journaux que les candidat·e·s peuvent utiliser pour étude et références. Plusieurs instituts de formation privés proposent aussi des cours de préparation aux examens, des examens fictifs et des séances d’entraînement.
Question clé no 4 : Comment puis-je gérer mes finances pendant les démarches d’équivalence de la BNED et quelles sont les aides disponibles pour les dentistes formé·e·s à l’étranger ?
Dr Patil nous dit : Les démarches pour obtenir l’équivalence du BNED peuvent être difficiles et mettre à l’épreuve votre patience et votre persévérance. Elles représentent une charge financière considérable pour les dentistes formé·e·s à l’étranger avec des frais à débourser pour créer un profil, s’inscrire aux trois examens et au mentorat, etc. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe différents types de soutien à votre disposition si vous cherchez aux bons endroits.
Les établissements d’enseignement offrent un encadrement gratuit, parrainé par les différents gouvernements provinciaux du Canada. Il existe également des organisations caritatives, comme le Moulin Microcrédits, lequel propose des prêts abordables pouvant aller jusqu’à 15 000 $ pour aider les dentistes formé·e·s à l’étranger à payer les coûts d’obtention du permis d’exercice en dentisterie. Et aucun besoin d’avoir des antécédents de crédit au Canada. Les dentistes formé·e·s à l’étranger peuvent utiliser ces fonds pour acheter l’équipement nécessaire ou même pour payer le coût de la vie pendant leurs études. Le Moulin propose également un accompagnement professionnel, un programme de mentorat en matière de finances et des outils et des ressources pour l’avancement professionnel.
Question clé no 5 : Que se passe-t-il une fois que j’ai terminé les démarches d’équivalence du BNED ?
Dr Patil nous dit : Les dentistes formé·e·s à l’étranger qui réussissent les démarches d’équivalence du BNED doivent passer des examens de certification qui consisteront bientôt (à partir de mars 2023) en un Examen clinique objectif structuré (ECOS) virtuel. Les candidat·e·s peuvent faire un maximum de trois tentatives pour passer l’examen de certification du BNED. Une fois les démarches de certification terminées, ils et elles peuvent s’inscrire auprès de l’organisme de réglementation dentaire (ORD) de n’importe quelle province du Canada. Ils et elles devront cependant remplir les conditions requises pour obtenir le permis d’exercice définitif.
Un prêt abordable pourrait-il vous aider à payer les frais d’accréditation, de formation, de certification ou de perfectionnement professionnel au Canada ? Découvrez si vous êtes admissible à un microprêt du Moulin d’un montant maximum de 15 000 $ en remplissant en deux minutes notre questionnaire d’admissibilité. Aucun antécédent de crédit canadien n’est requis.
